Cérémonie de la Triade en mémoire de Rurik Tranchemalheur

Messe du haut prêtre de Tyr Ulrich Franz


« Frères, sœurs, ami(e)s, peuple de Cirban et de ce monde, nous sommes ici réunis afin de rendre un hommage à un être qui a voué sa vie au combat et à la lutte contre le mal : Rurik, qui a servi à mes côtés de longues années à la Triade de Thola puis a défendu nos causes, notre peuple et à toujours combattu pour notre prospérité. Petit par la taille, grand par l'esprit et la force, Rurik a donné sa vie au combat comme les plus braves. C'est donc par cette cérémonie que nous honorons cette force et qu'elle nous encourage, tous ici à ne jamais perdre espoir et lutter pour ntore bien à tous jusqu'a notre dernier souffle. Au nom de Tyr, de la Triade et de la justice, cette prière est pour son âme, ses proches et tout le peuple qui suit cette cause. »

Il approcha, de la balance face à lui, ses mains d'où une légère lumière jaillit, faisant apparaitre une boule de lumière sur chaque coté de la balance et la laissant parfaitement équilibrée.

« Entre les mains de notre père, où l'homme est appelé, du fond de sa misère, nous te laissons partir.
 
Les dieux qui ont pétri ta chair et ton esprit, sauront bien t’accueillir ; ta place est pour l’éternité, entre les mains de notre père.

Entre les mains de notre père, plus douces que les nôtres, plus fortes que la terre, nous déposons ton corps ; le dieu qui a donné l'amour et l'amitié, ne peut jamais nous séparer, à jamais par la mort.
 
Un jour, nous ne serons plus qu'un, entre les mains de notre père.
 
Entre les mains de notre père, qui voit et entend chaque douleur, qui sait toute prière, nous retrouvons l'espoir :
 
Le dieu qui est venu, nous dire la joie de son salut, ne peut pas décevoir. Comment ne pas reprendre cœur, entre les mains de notre père, entre les mains de nos dieux, défenseurs du bien et de la lumière.
 
Puisses-tu à présent guider nos pas, que les dieux te guident pour la suite, que les dieux nous préservent, que la lumière soit forte et perdure à tout jamais.
 
A Rurik. »
 
Sur ces derniers mots, les boules de lumière sur la balance éclatèrent, produisant un dernier jet de lumière.


Discours de Roland de Jasperal, paladin de Tyr et main du baron d'Ayn'n


« Nous nous trouvons réunis ici, pour célébrer et honorer la mémoire de Rurik Tranchemalheur, et je tiens personnellement, tout autant en tant qu'homme qu'en tant que paladin, à lui rendre un hommage appuyé, sincère et amical.

Rurik chez Roland

Ils sont bien peu nombreux, ceux qui sur cette île me tutoient, et Rurik était de ceux-là, qui se comptent sur les doigts d'une seule main. Je me tiens pour fier d'avoir eu pour ami un nain dont la bravoure et la franchise n'ont jamais démérité, et dont la hache que je tiens ici non sans émotion, le « Fléau des orcs », a défait tant de peaux vertes, qu'on peut affirmer que Rurik a bien démontré ce qu'il était venu prouver depuis son Drakvarn natal, à savoir que les nains sont des guerriers sans pareil !

Je ne puis que souligner en ce jour, et savoir grée à Rurik Tranchemalheur, de s'être montré toujours un allié fidèle, à travers ses services divers, des valeurs communes et partagées entre Clangeddin et les dieux de la Triade, tout particulièrement Tyr et Torm. Pour ces vertus d'honneur et de combattivité, pour des services insignes rendus sans jamais rien demander en retour, il est bien légitime que je déclare aujourd'hui et à titre posthume, ce cher et vaillant Rurik l'un des Justes de la sainte Triade de Cirbann. Que son nom vive et résonne à jamais comme un appel à la gloire pour le Bien commun !

Je ne saurais taire non plus en de tels lieux, la manière dont Rurik Tranchemalheur a œuvré pour la baronnie d'Ayn'n sous le règne de Cassandra la Bienveillante, comme il se plaisait à l'appeler, en faisant montre de son talent de bâtisseur pour les fortifications, et surtout en formant cette milice d'alors, dont nos plus anciens sujets ne peuvent se souvenir qu'avec une émotion aussi vive que reconnaissante.

Alors commandant d'une garde tempusienne du Concile Blanc, Rurik a entraîné et insufflé son esprit d'intrépidité et de dévouement à cette milice qui n'a eu de cesse ensuite de veiller sur Ayn'n, de combattre le mal, et ce jusqu'au sacrifice de tous ses membres quand Ghaash prit la ville d'assaut à l'aide d'un puissant dragon noir, pour assurer le repli et la survie de la population. En remerciement et en mémoire de ces hauts faits, le baron, le prévôt comme moi-même, avons décidé que dorénavant, la milice d'Ayn'n reprendrait fièrement le nom qui était sien, les « Lames d'argent » ! Puisse le renom du Fléau des orcs inspirer les dépositaires de cet héritage prestigieux !

J'aimerais terminer cet hommage par quelques mots plus personnels, et témoigner de ma tristesse profonde d'avoir dû faire face à la disparition de Rurik sans l'avoir pu sauver de ses lâches assaillants. J'en demande humblement pardon en ce jour, et jure que la Triade fera ce qui est en son pouvoir pour châtier comme il se doit ces succubes, qui ont pris une vie de la plus vile des manières.

Mais je veux avant toute chose inviter à se souvenir de la franchise et de la lumière propres à ce cher nain qu'il dégageait en permanence. Je veux assurer à chacun, puisqu'il a séjourné en ses derniers jours chez moi, qu'il a passé la fin de sa vie dans un bonheur tout propre aux nains, grâce à un trésor féerique qui, tout passager qu'il fût, eut un effet bien réel. Et je veux conclure en proclamant l'assurance qui est mienne que Rurik Tranchemalheur continuera à servir ses idéaux, égal à lui-même, sous la houlette de Clangeddin.

Adieu, vaillant allié du Drakvarn, ta mémoire ne sera pas oubliée, et continuera à briller comme une inspiration pour tous les braves. »



Paroles pour le défunt


Alana de Boisambre

« Je me contenterai simplement de déposer ces fleurs. » Elle allia le geste à la parole, les déposant sur l'autel.

« En signe de la gratitude de notre roi, pour un nain qui a aidé à forger la paix en Cirbann, celle que nous vivons à présent – toute relative, comme les circonstances de sa mort l'ont hélas prouvé. »


Antoneus de Sarramance

« Pour ma part, je serai bref car de nombreuses choses on déjà été dites. Cependant, il est de mon devoir de faire un mea culpa. Je dois mes excuses au sieur Rurik. Si je l'avais mal jugé de prime abord.

Le peu que j'ai pu voir de lui par la suite jusqu'à son sacrifice m'a fait comprendre mon erreur. Et finalement c'est lui qui est mort. Il est mort pour moi, il est mort pour vous et tous les habitants de cette baronnie. J'ai donc compris qu'il nous avait à tous donné une chance supplémentaire. Une chance de continuer à croire à la baronnie d'Aynn et à un futur prospère pour cette dernière. Et si nous voulons rendre hommage à cette chance, les mots ne suffisent pas. Il faudra des actes, des actes volontaires et entreprenants. Qui montreront à tous ceux qui défendent nos vie et que leur engagement n'est pas vain.

Pour finir, j'aimerai faire un dernière geste pour le sieur Rurik à travers cette offrande. » Il déposa une bourse sur l'autel. « Puisse t-elle porter chance à son âme dans les nouvelles contrées qu'elle parcoure. »


Minka Plumenoire

Minka et Rurik

« Je perds à nouveau un compagnon d'armes... Un de ceux qui ont combattu à la Croisée. Ce foutu nain était un foutu guerrier ! Un de ceux sur qui on peut avoir confiance en toute occasion. Il ne manquait pas de courage, ça non ! Mais il a fait preuve d'un courage extraordinaire ici-même en venant m'ouvrir son cœur ! Ça oui il était courageux ! Je crois que je lui faisais plus peur qu'un orc ! Mais j'ai pu entrevoir l'être sensible que je ne connaissais pas. »


Elle avait fouillé dans son sac pour en sortir un petit sachet et une bouteille, puis elle s'était agenouillée pour gratter la terre à l'aide d'une dague. Ensuite, sans cesser de parler, elle déposa là quelques graines qu'elle recouvrit de la terre.

« Que ces quelques graines de bleuet rappellent qui tu étais, Rurik ! »

Elle se releva et déboucha la bouteille, pour verser un peu de son contenu à sa gauche et à sa droite, avant d'en boire une rasade conséquente finalement.

« La mort n'est qu'un changement de monde, Rurik. Que ton Esprit rejoigne enfin les tiens. Et ne t'inquiète pas, bientôt le mien se joindra au tien, pour arpenter ces terres et continuer à protéger le peuple ! A bientôt Maître Nain ! »


Solkhan


Il s'approcha de l'endroit où avaient été déposées les graines, s'y pencha et y posa la main pour prier.

« Chauntéa, protège cette jeune plante ! »


Calypso de Jasperal

Ces mots furent prononcés avant d'être repris par plusieurs personnes dans l'assemblée. « Aux braves ! »

« Sa hache devrait être scellée dans la roche, en vue de tous, qu'elle serve de rappel à tous ceux qui ignorent même le sens du mot bravoure. »

Elle s'approcha alors de l'autel du Juste, pliant légèrement un genou au sol pour planter sa lame sainte juste devant, en un geste symbolique.

Roland et Calypso quittant la cérémonie

Tharn Phared

Il vint se recueillir peu après la fin de la cérémonie, enterrant aussi quelque chose près de l'autel ensuite.

« Rurik... vaillant et riant... fidèle et curieux... mon ami.

Reçois en ton monde de brave... dans la richesse de ton cœur... cet extrait de rubis.

Bien qu'un peu tard arrivé pour ton éloge...

Je prierai les éternels de la vaillance de te donner la loge. » 



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