Nom : Clovis Valoris
Race : humain
Classe : paladin
Multiclassage projeté : aucun
Alignement : loyal bon
Caractéristiques : Force 14, Dextérité 10, Constitution 14, Intelligence 10, Sagesse 14 et Charisme 16.
Don historique : dévot
Domaines de prêtrise : -
Faction(s) envisagée(s) : les Vigilants (avec certitude) – les Loyalistes (selon les événements)
Sexe : masculin
Âge : 25 ans
Taille : 1,80 m
Poids : 90 kg
Yeux : verts émeraude
Cheveux : mi-longs, blonds solaire
Description physique :
Race : humain
Classe : paladin
Multiclassage projeté : aucun
Alignement : loyal bon
Caractéristiques : Force 14, Dextérité 10, Constitution 14, Intelligence 10, Sagesse 14 et Charisme 16.
Don historique : dévot
Domaines de prêtrise : -
Faction(s) envisagée(s) : les Vigilants (avec certitude) – les Loyalistes (selon les événements)
Sexe : masculin
Âge : 25 ans
Taille : 1,80 m
Poids : 90 kg
Yeux : verts émeraude
Cheveux : mi-longs, blonds solaire
Description physique :
Clovis
Valoris est un homme qui pourrait avoir entre vingt-cinq et trente
ans et dont les traits laissent transparaître à la fois de la
maîtrise de soi, de la solennité et de la gravité, ainsi qu'un
brin de mélancolie. Pourtant, ses cheveux solaires de quelque
longueur ainsi que des yeux perçants d'un beau vert émeraude,
permettent de deviner pour quelqu'un d'observateur une chaleur
intérieure bienveillante et apaisante, ainsi qu'un esprit et un œil
plein d'acuité à déceler ce qu'il recherche chez autrui. Le timbre
de sa voix est grave et posé en la plupart des circonstances, tandis
que sa démarche tout comme sa carrure, traduisent un entraînement
martial et une éducation qui n'est pas sans avoir été parfaite à
l'aulne des vieux principes. L'homme dégage quelque charme suranné
mais sa réserve naturelle ne le fait pas s'exposer outre-mesure, ou
bien est-ce là quelque signe d'humilité.
Signes particuliers : -
Dieu et vision religieuse : A'gloth
Signes particuliers : -
Dieu et vision religieuse : A'gloth
Clovis Valoris, en tant que bras armé
et paladin de l'Oeil qui voit, est un soutien dévot et fervent de
Son dogme et de Ses principes, qu'il ne remettra jamais en question
le moins du monde. Il respecte et promeut aussi bien la nécessité
de la Vérité, qui se veut émanation solaire qui éclaire la
conscience des mortels ainsi que vigilance contre les ombres et le
mal qu'elles suscitent et recèlent, que de l'Honneur et de la
Droiture, le mensonge, le complot, l'ambition n'étant rien moins que
des attitudes menaçantes pour l'ordre du monde. Les rayons solaires
émanant de la représentation flamboyante du dieu, sont également
pour Clovis le synonyme du devoir de réchauffer le cœur des mortels
en dispensant une charité intelligemment distribuée, et en
inspirant le progrès spirituel comme moral et la pénitence pour les
péchés. Pour le paladin, la contestation, le manque de respect et
le combat de son culte doivent être réduits autant que
possible.
Famille/Clan, enfance et origines :
Famille/Clan, enfance et origines :
Clovis vit le jour dans une
famille de petite noblesse d'épée de Têta (ville modeste mais
prospère jadis située à assez grande distance de Luminis), dont
l'origine était si lointaine, si ce n'était antique, sous les rois
de naguère qu'elle en était à peu près oubliée ; aussi le
nom de Valoris n'était-il plus, sous les auspices de l'Empire et des
Lois de la République d'Aélia, que la réminiscence d'une époque
dont seuls subsistaient à travers le chef de la lignée l'appel et
le respect d'un honneur stricts qui s'inspiraient des préceptes
d'A'gloth.
En effet, le père de
Clovis, Julius, n'était autre qu'un légionnaire disposant d'un
grade honorable dans les forces républicaines, et s'étant marié
sur le tard avec une dame de fort belle prestance, Livia, qui
présentait en outre la particularité d'être une fervente d'A'gloth
dans ses caractéristiques les plus solaires et volontaires. Ainsi,
le jeune Clovis grandit-il avec sous les yeux le modèle d'un soldat
pétri d'honneur et d'un sens du devoir à l'ancienne, ce qui était
encore accentué par le fait qu'il approchait la quarantaine à la
naissance de son fils, et pour qui l'âme d'un homme résidait dans
sa lame plutôt que dans des armes à feu dans lesquelles il ne
voyait qu'une invention vile et pervertissant l'art de la guerre. De
cela, le garçon puis le jeune homme conserva des certitudes bien
ancrées sur la manière de jauger la qualité d'un combattant, tout
autant qu'une forme d'intransigeance et de sévérité. Toutefois, si
ce modèle paternel tout-puissant et auréolé de la gloire des
armes, allait influer pour toujours sur le caractère de Clovis, et
quoi qu'il fût tout autant un père dévoué et aimant à la manière
d'un homme de guerre soucieux de transmettre un héritage, le garçon
n'en fut pas moins élevé avant tout par une mère empreinte de
vertu noble et ancienne, et dont la chaleur et le sens de la charité,
aussi sincères que pleins d'une douce retenue, insufflèrent à son
être l'habitude d'une considération sincère pour autrui, dès lors
que les motivations des personnes lui faisant face n'étaient pas
mâtinées d'un vice faisant obstruction à des valeurs
fondamentales.
Car il fallait bien avoir
conscience qu'au sujet de ces dernières, la famille Valoris
assistait de manière ponctuelle aux offices de la chapelle
d'A'gloth. Bien sûr, les services de l'officier Julius faisaient
qu'il était trop souvent absent à son goût, mais qu'il s'agît des
cérémonies des Gardiens de la Vérité de l’Oeil Implacable ou
bien des annonces solaires des Oracles, dame Livia ne manquait jamais
de mener son fils unique, car Clovis demeura tel et en conserva
quelque esprit un peu solitaire et réservé, y assister dans la plus
grande des ferveurs et des révérences. Sa mère, outre cette
inscription dans l'esprit de Vérité et de Justice, prit soin
d'éduquer son fils dans celui d'une tolérance relative envers les
plus faibles et les plus démunis, et si elle n'excusait
naturellement pas les actes de violence perpétrés par les criminels
les plus endurcis, elle n'en avait pas moins de la compassion pour
les exploités et des mots durs pour qui prospérait sur la sueur et
par le sang d'autrui. Par conséquent, cette femme bien mise
n'hésitait pas à adresser de bonnes paroles et à distribuer
l'aumône aux nécessiteux en haillons et à prouver par des faits
ses paroles à son fils, qui en avait conçu bien du respect pour un
tel dévouement.
Naturellement, cet esprit de
justice à la fois dévoué, honorable et intransigeant de la famille
Valoris se retrouvait dans les inimitiés religieuses contre les
autres cultes, et tout particulièrement celui de la Vierge folle
dont les déviances et les insanités répugnaient autant à la vertu
de Julius qu'à la probité de Livia. Point n'était besoin de citer
les horreurs démoniaques et autres occultismes dont on tentait de
minimiser l'existence aux yeux de l'enfant puis du jeune homme. Neraï
était l'aspect du Corps divin qui inspirait le plus de respect aux
Valoris outre A'gloth, et il fallait bien convenir que Mah'zraï et
ses penchants violents avait tout de l'incarnation de la barbarie aux
yeux du légionnaire rationnel et soucieux de mesure qu'était le
père de Clovis. En somme, toute l'éducation de ce dernier fut
conditionnée par deux pôles, entre l'héritage d'une vieille lignée
soldatesque à la noblesse vétuste, et celui d'une vertu et d'une
foi à la chaleur discrète et sincère.
Peu avant que ne survînt
l'Anamorphose, Clovis était un jeune homme dévoué et dont le
talent martial autant que la foi étaient pleins de promesses pour
l'avenir. Il était tout plein du modèle d'un père qui l'avait
initié au maniement des armes, et se félicitait de voir son fils
unique, chéri et estimé devenir légionnaire comme lui et après
lui, et maintenir l'honneur de leur nom. Aussi Clovis avait-il été
accepté depuis quelques années dans une académie impériale où
les enfants d'officiers recevaient une formation appropriée, pour
fournir la prochaine vague de sous-officiers, dans une guerre contre
les Daïmonides qui ne faisait que s'intensifier. Toutefois, il était
encore assez jeune, et n'était pas exposé au front sinon dans des
approches stratégiques au cours d'entraînement en situations
réelles, qui faisaient nécessairement intervenir ces armes
nouvelles auxquelles son père portait si peu d'estime. De plus,
Clovis n'était pas sans maintenir des liens avec l'église d'A'gloth
à la chapelle duquel il s'instruisait toujours, aussi bien lors de
ses congés à Têta qu'à l'aumônerie de l'académie. Les fameux
Vigilants, incarnation de la force solaire et de l'infaillibilité de
l'Oeil, lui avaient toujours inspiré un respect profond et une sorte
d'envie dont il ne pouvait se défaire tout à fait malgré le modèle
paternel dominant : n'étaient-ce pas eux qui se dressaient en
dernier recours pour sauver les faibles et contrecarrer les plans
sournois des manipulateurs et autres ennemis de la Vertu et de la
Vérité ?
L'intensité de la guerre
progressait sans cesser jamais, et il était même question de faire
intervenir les jeunes de l'académie, quand les rumeurs sur un projet
d'Arme ultime se profilèrent, sources d'espoir autant que
d'inquiétude. Il n'était pas besoin de préciser que l'officier
vieillissant Julius Valoris mena là sa dernière bataille d'honneur
sur un front avancé, et qu'on ne sut jamais bien ce qu'il était
advenu de lui ni de ses hommes, peut-être sacrifiés héroïquement
comme tant d'autres dans l'incandescence formidable de l'Anamorphose,
ce grand traumatisme de l'invention des races alliées qui voilà le
Soleil sempiternellement et changea le destin de Clovis Valoris pour
jamais... ou peut-être bien qu'il le confirma, car l'on raconta
ensuite que l'Oracle suprême en la grande Pythie, malgré le fait
qu'elle ne se releva pas de l'événement, avait vu de son regard
suprême ce qu'il allait advenir de ce monde. Les lois de la
république s'effondrèrent en même temps que la lumière s'étiola,
pour céder la place à un chaos inéluctable pour Clovis ;
aussi bien les éléments que l'ordre social semblèrent céder la
place à une déferlante de malice, concentration du dénouement
d'une guerre gagnée dans le péché et le déshonneur, ou peut-être
bien perdue par une victoire par trop amère. En tous les cas, ce
qu'il restait de l'Empire était trop incertain pour que le jeune
homme pût se considérer encore comme légionnaire en devenir, et il
ne put que gagner avec des instructeurs et confrères courageux, à
grand peine, sa ville de Têta dont tous les indicateurs faisaient un
théâtre de bouleversements majeurs, alors que le soleil ne
contenait plus les appétits des malfaisants. Et enfin, la prude et
noble Livia, il fallait la retrouver à tout prix, car il ne savait
si la situation du clergé d'A'gloth n'avait pas fortement pâti d'un
tel déchaînement de ténèbres, alors que les ombres se dressaient
sur les chemins, que les apparitions sinistres produisaient des
bruits étranges et inquiétants pendant les haltes, quand bien même
elles ne daignaient pas produire quelque vision insupportable pour le
commun.
[La suite dans « histoire
et vie du personnage »]
Statut à son arrivée à Luminis : apprenti vigilant d'une branche du clergé d'A'gloth d'une autre ville
Motivations et buts :
Clovis Valoris ne désire rien moins
que devenir un Vigilant exemplaire, et approcher quelque peu des
figures paladinales qui l'ont impressionné dans son enfance, et qui
l'ont aidé à survivre et à affirmer sa vocation les années
suivant l'Anamorphose ; de même, il souhaite maintenir
l'honneur de son nom et demeurer fidèle à l'éducation transmise
par ses parents, aux vertus de devoir, d'honneur, de charité et
d'intransigeance. Plus concrètement, il œuvrera contre le mal et
toute forme de ténèbres et tentera de maintenir la flamme du culte
de l’Oeil malgré le voile qui atténue ses rayons solaires. S'il
lui est possible de soutenir quelque renouveau impérial et
républicain contre la mainmise des malfrats et exploiteurs de toutes
sortes, il n'hésitera pas non plus à le faire, tant que cela ne
contrevient pas à ses serments ainsi qu'à sa vocation.
Caractère :
Clovis Valoris est tout d'abord un héritier, celui d'une longue
lignée militaire, dont la noblesse d'honneur a fusionné avec le
service des armes depuis les rois de jadis jusqu'à l'empire et la
république d'Aélia, et celui d'une foi, celle en A'gloth, qui
conditionne son tempérament. De son père militaire, il tient donc
son sens du devoir, de l'honneur, d'une manière quelque peu
intransigeante, car qui faillit à son serment demeure indigne
d'incarner les valeurs qu'il professe. Formé jusqu'à ses quinze ans
à l'académie de la légion, le destin a rapproché Clovis du clergé
d'A'gloth, dont ses parents étaient déjà des suivants, et plus
particulièrement du corps des Vigilants et du paladinat. Il suit
donc les préceptes de ce dernier, à travers le service
inconditionnel de son dieu, promouvant vérité et dévouement,
courage et combat du vice sous toutes ses formes, moral comme
criminel ; il conçoit que le combat y compris violent soit une
nécessité pour contrecarrer les plans incessants des gangs et
autres affiliés des démons et des cultes haineux.
Sur un plan plus personnel, Clovis apparaît comme quelqu'un au port
à la fois martial et honorable, et il dégage une certaine fierté
mâtinée de gravité, mais qui ne confine jamais à l'orgueil. Son
langage est de belle qualité et mesuré la plupart du temps, aussi
est-il poli en général mais il peut s'échauffer quand il s'agit de
la remise en cause radicale de ses valeurs comme d'une insolence
insistante. Clovis est quelqu'un d'assez réservé, et qui n'est pas
sans avoir une teinte de mélancolie qui pourrait passer pour du
fatalisme (qui pourrait y trouver à redire dans un tel contexte),
mais enfin qui lui parle concevra rapidement un vrai souci d'autrui
et y découvrira quelque chaleur solaire et dévouée, autant que
franche, bien précieuse en un temps où le voile de ténèbres
semble obscurcir jusqu'aux cœurs de chacun.
Qualités :
Clovis fait preuve
d'honneur et de droiture, et se veut quelqu'un de fiable,
c'est-à-dire qu'il respecte ses engagements et serments, qu'il ne
ment pas et qu'il se montre loyal. Il est quelqu'un qui est dévoué
et altruiste, car il estime qu'aider autrui est une façon de
contribuer à rendre le monde meilleur. Il fait preuve de courtoisie
et affiche de bonnes manières, estimant que le serviteur d'A'gloth
l'honore le mieux ainsi. La maîtrise de soi est une qualité
importante qu'il s'efforce d'incarner, comme nécessaire pour être
juste.
Défauts :
Le sens de l'honneur comme la bonne
éducation de Clovis, peuvent rendre ses méthodes et ses manières
assez inadaptées à un monde vicieux où on n'hésitera pas à user
de fourberie. La générosité du paladin peut dans ce même sens se
retourner contre lui, si on en abuse. La vigilance dont il fait
preuve, de même que sa réserve, pourraient le conduire en certains
cas à une méfiance excessive.
Histoire et vie du personnage :
Histoire et vie du personnage :
[Suite
de la partie, « enfance et origines »]
Pendant
les dix années qui suivirent le cataclysme, Clovis Valoris prit soin
d'une mère qui avait heureusement survécu, et dont la vieillesse
s'était accélérée de par la tristesse indépassable du sort
inconnu de son époux ; toutefois, si son caractère s'était
imprégné de plus de mélancolie et de fatalisme que naguère, et
qu'elle avait l'impression de faire partie d'un monde qui n'était
plus, elle n'en avait pas perdu ses principes, et son fils non plus.
Il ne fallut pas moins à ce dernier que l'usage des enseignements de
son père et de l'académie de la légion pour se montrer capable de
protéger la digne femme, et Clovis en profita pour se rapprocher des
quelques serviteurs d'A'gloth qui maintenaient courageusement la foi
et l'espoir dans le cœur des fidèles, et parmi lesquels quelques
Vigilants paladins qui enseignèrent le jeune homme, qui se fortifia
dans son âme et dans son corps à leur contact, jouissant de
quelques grâces de l'Oeil implacable. Clovis avait bien entendu
parler de cette ville de Luminis par trop lointaine aujourd'hui, mais
enfin Livia ne voulait point quitter sa demeure ni les souvenirs de
son mariage, et il veilla consciencieusement sur elle, avec tout le
sens du devoir qui le caractérisait, jusqu'à son dernier souffle,
qu'elle expira près de dix années après cette sinistre
Anamorphose, qui fut pour son fils et son époux en dernier.
Libéré
de ce serment de protection mais fidèle plus que jamais à ses
valeurs, Clovis Valoris était alors un homme âgé de vingt-cinq ans
et fort de son héritage républicain tout comme de son dévouement
de plus en plus fervent pour la cause d'A'gloth. Il avait de
nombreuses fois partagé les prières des vaillants paladins, appris
leurs techniques d'honneur du mieux qu'il l'avait pu, et étudié
leurs commandements sacrés, tout cela dans le but de devenir un
homme toujours meilleur et de défaire le crime là il le pourrait,
au bénéfice des humbles et de l'Ordre, et dans la méfiance de ceux
qui avaient déclenché la catastrophe et qui prospéraient sur ses
décombres, chantres d'un ordre nouveau. Clovis Valoris, était de
corps, de cœur et d'esprit voué à la défense d'un dieu dont il
chérissait les principes plus que tout ; il tourna alors son
regard vers Luminis. Etait-ce là l'endroit d'un espoir renouvelé et
d'une plus grand cause à défendre, où tout ce qu'il restait de ce
monde se jouerait enfin ? Il espérait le découvrir bientôt,
si A'gloth le voulait.
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