[Le 24 avril 2012.]
Des coups de feu avaient été signalé dans le quartier de Sarmath, où un fou en cavale était activement recherché, ce que purent raconter avec concision Linael, l'apprentie arpenteuse, et la barde Alwena, qui avaient toutefois évacué les lieux rapidement afin de ne pas courir le risque de recevoir une balle perdue. Il valait mieux aller voir ce qu'il en était malgré le danger, aussi ce fut ce que je déclarai, et Roland souhaita m'accompagner, ce que firent après quelque réflexion les deux femmes précitées également.
Devant le saloon, nous
tombâmes sur cet homme du désert qui accompagnait fort souvent
Roland, parmi une petite foule de toute évidence terrorisée par des
événements qu'il peut nous résumer ainsi : la rumeur faisait
état du meurtre de deux sœurs carnélites – le mot « exploser »
fut employé pour souligner la violence. L'homme proposa de s'y
rendre, ce que j'acceptai, même si sur les lieux je ne désirai
guère m'en approcher ; du reste, le temple s'avéra fermé
solidement au moyen d'une chaîne cadenassée (la marque d'un coup de
feu semblait marquer le cadenas), que l'homme ne fut pas en mesure de
forcer, pour la simple raison que toute tentative offensive se
heurtait à une force qui paraissait magique. Linael pensait à
l'implication possible du Klan, elle aurait surpris quelques temps
auparavant des gens du cartel parlant d'un fou qui s'en serait pris
aux sœurs carnélites. Je ne jugeai pas nécessaire de me mêler
plus avant à ce qui ressemblait à une affaire purement carnélite
pour le moment, même si Roland et l'homme du désert tentèrent
d'approcher le Klan.
Aux Portes, la sœur
Mazarine fut d'avis que ce n'était pas très grave et que la
situation était « dans l'ordre des choses. » Je me tiens
toutefois à disposition si l'ordre désire enquêter à cet égard.
Qu'A'gloth nous garde,
Vigilant Clovis Valoris
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