Nom du personnage : Tancrède de Jasperal (nom complet : Tancrède Valoris de Jasperal, peu usité)
Race : Humain
Date de naissance du personnage : 1380
Alignement : Loyal bon
Religion : Tyr
Classe : Paladin
Race : Humain
Date de naissance du personnage : 1380
Alignement : Loyal bon
Religion : Tyr
Classe : Paladin
Origines
Tancrède Valoris de Jasperal est né un jour lumineux de l'an 1380 au domaine de la noble famille de Jasperal, situé non loin de Suzail, la capitale du royaume de Cormyr. Son grand-père Bohémond avait servi vaillamment pendant maintes années le Roi Azoun IV au sein des renommés Dragons Pourpres, ce pourquoi il fut anobli, à l'époque de la guerre contre l'usurpateur d'Arabel, Gondegal.
Les premières années de Tancrède furent celles d'un membre d'une bonne famille de Cormyr, dont la vocation de service militaire et spirituel la plaçait bien en cour, y compris pendant la régence d'Alusair. Si le baron Bohémond l'Ancien s'était retiré du service actif depuis la mort du bien-aimé et glorieux Roi Azoun IV, il n'en conservait pas moins un certain prestige qui rejaillit sur son fils Guibelin et donc sur la Maison de Valoris de Jasperal, qu'on avait finit par appeler Jasperal tout court. Guibelin acquit donc un grade d'officier des Dragons Pourpres en sus de celui de sous-officier obtenu lors de la Guerre des Gobelins.
Ce père vaillant, noble et tout dévoué à l'honneur et à la rectitude influença pour le mieux le jeune Tancrède, qui vibrait aux récits des guerres connues par les héros qu'étaient pour lui son père comme son grand-père. Lui aussi serait un jour un combattant noble et de grande prestance, il se le promettait. L'influence de sa mère, dame Clamira, ne fut pas moins déterminante, en ce qu'elle donna un sens à cette rectitude désintéressée qui se faisait déjà jour chez son fils. Très pieuse, toute dévouée à la bonté et au sens de la justice et du bien du dieu Tyr, cette noble châtelaine insuffla à Tancrède un sens spirituel à sa vocation des armes.
La formation
Bon sang ne saurait mentir, aussi Tancrède avait-il déjà mûri en sagesse et en prestance lorsqu'il atteignit l'âge de douze ans. Comme Guibelin faisait partie des Dragons Pourpres et qu'il voulait que son fils serve l'ordre et entretienne la loyauté si prisée dans la famille, Tancrède devint page et écuyer dans l'ordre des Chevaliers du Saint Jugement, à Suzail.
L'entraînement en équitation et aux armes reçu à Jasperal ne fut pas de trop pour aborder de belle façon la formation physique de paladin, car on lui enseigna que le bras du Juste ne devait pas faiblir, afin de faire régner l'ordre au nom du Bien. Aussi, quand sa force s'affirma, participa-t-il à des expéditions punitives contre des créatures maléfiques qui nuisaient particulièrement à des villages frontaliers et isolés, fragiles de ce fait.
Si le bras du Juste devait être fort pour protéger les faibles, l'esprit devait être affuté et tout aussi infaillible pour détecter le mal, le mensonge, l'hérésie et toute intention de semer le chaos, le trouble et le désordre. Tancrède de Jasperal assista donc à des jugements effectués par ses supérieurs qu'il seconda au besoin, compulsa les lois divines de Tyr et les lois du Cormyr, et exerça sa volonté pour en bannir la faiblesse afin qu'il soit apte à récompenser la Loyauté et à châtier les ennemis de Tyr et du Bien en toute perfection.
L'adoubement, la vision et les commandements du paladin
La veille de son adoubement, de ce jour sain et sacré de renaissance dans la Lumière bienfaisante de Tyr le Juste, Tancrède se dépouilla de ses vêtements et prit un bain, pour rejeter toute souillure et tout mal et se présenter pur et immaculé le jour de la cérémonie. Pendant la nuit, dite « la veillée des armes », le jeune homme se confessa et entendit une messe, après quoi il passa le reste de la nuit en prières et en méditation. C'est pendant cette préparation méditative à la fois lumineuse et évanescente que Tancrède fut le témoin de ce qu'il considéra comme une apparition de sa divinité, pendant un moment d'extase mystique, auguste faveur mais ô combien mystérieuse, puisqu'il lui fut commandé d'entreprendre un voyage par la mer pour parachever sa formation sur une île mystérieuse du nom d'Erethil. Le jeune homme s'humilia à genoux dans l'adoration et promit qu'il exécuterait ce commandement.
[…] Tancrède de Jasperal était revêtu d'un habit de lin blanc, et assisté par deux parrains de son ordre, nimbé et comme auréolé par la lumière émanant des vitraux de la cathédrale de Tyr. Il fut paré d'une armure par les deux chevaliers, puis l'Archiprêtre, devant l'autel orné d'une balance symbolisant la sainte et infaillible Justice, leva les bras en signe d'adoration et bénit une épée par ces mots : « Seigneur Tyr, nous t'en supplions, exauce nos prières, daigne bénir ce glaive, dont ton serviteur désire être armé, pour qu'il puisse défendre et protéger tes églises, les veuves, les orphelins, et tous les serviteurs de Ton Nom. » Tancrède, humblement agenouillé, fut alors ceint de l'épée après en avoir été frappé trois fois, et se releva : il était désormais paladin de Tyr.
L'Archiprêtre termina la cérémonie en rappelant les commandements du paladin, que le nouveau venu dans l'ordre répéta chacun solennellement : « 1. Tu croiras à tout ce qu'enseigne l'Eglise de Tyr, et observeras ses commandements ; 2. Tu protégeras l'Eglise de Tyr, et celles de la Triade ; 3. Tu respecteras et défendras toutes les faiblesses ; 4. Tu aimeras le pays où tu es né ou celui que Tyr t'amènera à servir ; 5. Tu ne reculeras pas devant l'ennemi ; 6. Tu feras aux infidèles une guerre sans trêve ; 7. Tu t'acquitteras exactement de tes devoirs envers ton souverain ; 8. Tu ne mentiras point et seras fidèle à ta parole ; 9. Tu feras largesse à tous ; 10. Tu tâcheras de faire tout bien et de combattre tout mal. »
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