Même dans l'ère féodale historique, des femmes remplirent certaines des fonctions militaires des chevaliers (voir ci-dessous). Au service de leur roi ou de leur Église, les femmes portèrent souvent l'armure et l'épée. Elles se battaient avec le même talent que les hommes, défendaient leurs forteresses des sièges, et menaient même des troupes sur le champ de bataille. Les paladines étaient rares, mais pas inconnues.
Le rôle historique des femmes
Les femmes avaient la vie dure à l'époque féodale. Elles pouvaient posséder du terrain et occuper des postes administratifs, mais la plupart vivaient en total asservissement envers l'homme. Les femmes non mariées ne pouvaient pas voyager sans la permission de leur père, et étaient chaperonnées même lors de promenades de routine. Si le père d'une femme non mariée mourait, elle passait a la garde de l'Etat. Son gardien légal, désigné par le roi, assumait le contrôle des propriétés de la femme, utilisant ses terres et possessions comme il l'entendait jusqu'à son mariage.La coutume voulait que les femmes mariées reste soumises à leurs maris, leurs responsabilités étant confinées à l'entretien de la maison et l'élevage des enfants. Une femme mariée ne pouvait vendre de propriétés sans le consentement de son époux, ni être entendue dans un tribunal sans que son mari ne l'accompagne. Les veuves devaient souvent retourner chez elles et vivre avec leurs parents. Dans les monarchies particulièrement rudes, une veuve pouvait être forcée de se remarier, la cour choisissant l’époux.Bien que les femmes des classes supérieures aient une éducation équivalente a celle des hommes, les sujets étaient fortement différents. Alors que les hommes étudiaient la chasse, l'économie et l’équitation ; les femmes apprenaient la poésie, les langues et la couture. Les filles d'officiels de haut rang étaient souvent envoyées à des couvents pour leur éducation et y restaient si elles ne se mariaient pas.La plupart des femmes, de toutes classes et statuts, se mariaient avant 15 ans. Elles avaient des enfants aussi rapidement et autant de fois que possible, malgré le risques considérables associés aux accouchements. Les femmes étaient souvent grand-mères dès 30 ans.Les femmes mariées à des chevaliers avaient plus d'autorité et un peu plus de respect que la plupart de leurs pairs, surtout si leur époux possédait une forteresse. Quand le devoir appelait le chevalier au loin, sa femme prenait en charge les opérations journalières de la forteresse, en ce qui concernait les finances, le personnel et l'entretien. Une femme de chevalier pouvait aussi s'adresser aux plus hauts dignitaires de l'Eglise ou du gouvernement. La tradition et la loi limitaient 1'influence de ces épouses, toutefois, et elles étaient rarement prises autant au sérieux que des hommes.
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