[Chanson du barde du Théâtre de la Voile Siluel Landis (Saphatoral), écrit d'après la quête des Hauts Frères du Concile Blanc Ulrich Franz, Roland de Jasperal, Kélian Taros (respectivement dirigeants des voies de la Dévotion, de la Chevalerie et de la Miséricorde) et de l'écuyer Andarion Leonson - animation du 29 novembre 2010 par DM Macadamianut, mise en chanson de février 2011.]
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Il fera froid bientôt.
Entends les pas des orcs qui entament leur marche.
Il fera froid bientôt.
Entends le bruit des écus cognés par les haches.
Il fera froid bientôt.
Entends le vieux démon qui râle et qui crache.
Il fera froid bientôt,
Mais dans un lieu où de la terre provient l'eau,
Là où le ciel, de la terre touche les hauts,
Attend l’Écu de pureté qui nous protègera du fléau
Comme en son temps, à Tantras, alors manié par Lerfaux.
Il fera froid bientôt.
Miséricorde porte son regard sur l'horizon lointain
Et la vision du Pur lui montre l'ardu chemin
Pour se mettre en quête de ce don du divin
Qui, par sa lumière, offre à Thola un lendemain.
Il fera froid bientôt.
En recueil, Chevalerie et son si fier écuyer,
Voient ressurgir des cieux le héros du passé
Pour qui Torm, un jour, ses larmes a versé.
Il montre la passe où la foi se verra vérifiée.
Il fera froid bientôt.
Où la nature prend force, Dévotion se souvient
Du temps où avec d'Astrée, cheminant en vain
Il chercha le don, le sable coulant de ses mains.
Un lionceau Tyréen le fait à nouveau pèlerin.
Il fera froid bientôt.
L'écuyer et les Hauts, dès lors, marchent de concert
Sans savoir encore ce qui les attend, ni quoi faire.
Qu'importe le danger, ils avancent nobles et fiers
Vers le soleil levant, cherchant l’Écu et sa lumière.
Il fera froid bientôt.
Arrivés à un vaste domaine proche de la Croisée
Surviennent femme en enfantement et mari apeuré
L'accouchement promet jeune orphelin ou veuf éploré,
Dévotion délivre mère et jumeaux, par ses prières sauvés.
Il fera froid bientôt.
Ils interrompent bientôt le jeu cruel de trois enfants,
Un gobelin lapidé par deux petits d'hommes jusqu'au sang.
Mais la créature, pour Torm, est un martyr bien vivant
Chevalerie éduque, et se repentent les jeunes mécréants.
Il fera froid bientôt.
Une dryade en sa clairière les attend, rompue aux Élysées,
Qui les guide vers une voie, par delà la Croisée,
Investie par les Cieux, elle cède à l'ange bleuté
Qui menace et foudroie les justes, par sa voix exaltée.
Il fera froid bientôt.
Cette parole d'un très haut par un planaire porté,
Rendant sentence divine du Gardien révéré,
Jette trouble et déni dans les esprits déterminés.
Mais la cause est noble, le bien n'a pas fauté.
Il fera froid bientôt.
Raffermis et relevés, ils atteignent une cascade,
Accueillis par les injures et la pauvre bravade
D'un bainite en sang jouant mièvre mascarade
Que, de sa mort promise, Miséricorde sauvegarde.
Il fera froid bientôt.
Céans, de la terre vient l'eau, et le ciel d'y surgir,
A la place du sombre zenthil, de Lerfaux d'advenir
En honorant les chapitres, son Écu il vient offrir
Et portant haut le don du Pur, les trois Hauts de sourire.
Qu'il fasse froid bientôt !
Que les écus soient cognés par les haches !
Que la horde s'avance et invoque tout ce qui crache !
Car parmi les Faucons proviendra la Lumière,
Qui dissipera les ténèbres que semblent promettre la guerre.
L’Écu de Pureté, ouvrira la voie vers une nouvelle Ère.
Paroles et musique, Siluel Landis.
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