[Écrit par Avril, joueuse de Calypso.]
"- Alors c'est ça le bonheur..."
Souffle la corsaire au regard d'azur, avec une innocence
bouleversante par ce qu'elle a d'entière, d'inédite.
Dans sa poitrine brûlante court le doux élixir de la quiétude, oublié, dilué dans des torrents de souffrances, s'infiltrant dans ses veines pour la rasséréner. A demi sur le flanc, sa main qui tenait Roland enveloppé dans la couverture remonte, lentement, pour trouver le visage de celui-ci. De ses doigts fébriles, et glacés, la corsaire goûte avec extase les contours du sourire de son ami, l'esprit traversé par la brise, soudaine, d'une envie..
"- Ce bonheur, c'est l'éternité qui jaillit de nos être livrés l'un à autre." Les mots du paladin sont d'une candeur et d'une franchise à couper le souffle.
Calypso sent, en elle, monter le fulgurant appel de ce qui lui noue le ventre, tendresse indicible au désir réprimé, muselé. Sa main glisse à l'arrière de la tête de son compagnon, alors qu'elle s'approche, soudainement. Elle cède sans une pointe d'hésitation, vole à ses lèvres l'essence de sa passion, offrant en retour toute l'étendue de la sienne, pure comme le cristal. Les doigts de Roland enveloppent, avec respect et retenue, l'épaule de la marinière. A son tour il rompt les barrages de ses craintes, livrant dans un vent frais, toute la lumière de son âme, et de ses sentiments.
Un frisson agite la jeune femme, comblée. Elle en oublie les tiraillements lancinant de ses plaies recousues, attirant l'homme à elle avec force.
Le temps s'est une nouvelle fois arrêté sur le couple, figeant, dans le tableau inconstant de leur histoire, l'image d'une fougue mutuelle sans égale, sans vice, et sans remord. Leur esprit brise le lien entre eux et le monde extérieur, leur oreille ne percevant plus que le seul son de leurs souffles respectifs. La main de la femme, ô l'audacieuse, descend et se crispe sur les reins du Faucon, le plaquant contre son corps mutilé, et pourtant départi de douleur, celle-ci disloquée fugacement par l'adrénaline. Fort heureusement, séparés par les couvertures dont est affublée Calypso, et celle qui enveloppe Roland, ils ne parviennent pas à se fondre l'un contre l'autre au point d'en oublier la raison.
Dans sa poitrine brûlante court le doux élixir de la quiétude, oublié, dilué dans des torrents de souffrances, s'infiltrant dans ses veines pour la rasséréner. A demi sur le flanc, sa main qui tenait Roland enveloppé dans la couverture remonte, lentement, pour trouver le visage de celui-ci. De ses doigts fébriles, et glacés, la corsaire goûte avec extase les contours du sourire de son ami, l'esprit traversé par la brise, soudaine, d'une envie..
"- Ce bonheur, c'est l'éternité qui jaillit de nos être livrés l'un à autre." Les mots du paladin sont d'une candeur et d'une franchise à couper le souffle.
Calypso sent, en elle, monter le fulgurant appel de ce qui lui noue le ventre, tendresse indicible au désir réprimé, muselé. Sa main glisse à l'arrière de la tête de son compagnon, alors qu'elle s'approche, soudainement. Elle cède sans une pointe d'hésitation, vole à ses lèvres l'essence de sa passion, offrant en retour toute l'étendue de la sienne, pure comme le cristal. Les doigts de Roland enveloppent, avec respect et retenue, l'épaule de la marinière. A son tour il rompt les barrages de ses craintes, livrant dans un vent frais, toute la lumière de son âme, et de ses sentiments.
Un frisson agite la jeune femme, comblée. Elle en oublie les tiraillements lancinant de ses plaies recousues, attirant l'homme à elle avec force.
Le temps s'est une nouvelle fois arrêté sur le couple, figeant, dans le tableau inconstant de leur histoire, l'image d'une fougue mutuelle sans égale, sans vice, et sans remord. Leur esprit brise le lien entre eux et le monde extérieur, leur oreille ne percevant plus que le seul son de leurs souffles respectifs. La main de la femme, ô l'audacieuse, descend et se crispe sur les reins du Faucon, le plaquant contre son corps mutilé, et pourtant départi de douleur, celle-ci disloquée fugacement par l'adrénaline. Fort heureusement, séparés par les couvertures dont est affublée Calypso, et celle qui enveloppe Roland, ils ne parviennent pas à se fondre l'un contre l'autre au point d'en oublier la raison.
Une sensation brûlante rappelle à la dame l'émotion du tyrite, dont le visage s'empourpre, de passion et de trouble. Elle inspire par les narines, pour asphyxier l'envie consumante qui s'apprêtait à enflammer ses gestes.
Lentement, se délectant de ce contact vibrant d'intensité, elle remonte sa main jusqu'aux omoplates de Roland, pour achever sa course dans sa chevelure. A regret, elle met un terme au fougueux baiser, qui paraissait prêt à tout instant à les faire sombrer, liés par leur passion, dans des lieux où l'émotion se fait incontrôlable, et les gestes vocabulaire. Il est trop tôt, son cœur de corsaire retenu dans son élan d'amour pulsionnel par l'ingénuité de son compagnon, qu'elle se prend à rêver de préserver, encore, sans trop savoir pourquoi elle le doit . Une expiration extatique s'échappe entre ses lèvres brûlantes.
"- Je veux qu'on s'offre notre dernier souffle de la même façon. Le dernier et tous ceux qui le précéderont. J'ai l'impression de revivre. O aimé, ne t'arrête jamais..." Exhale t-elle, la voix frémissante de surprise, de soulagement, mêlés en un cocktail émouvant.
Calypso ferme les yeux, l'âme gagnée par un sentiment, puissant, libérateur et tellement empreint d'envie. Toute entière elle vibre de cet amour naissant, qui dépasse pourtant déjà l'entendement, pieds et poings liés, remise sans contestation à la merci de celui pour qui son cœur s'emporte sans cesse. Sans y songer, elle se mord la lèvre inférieure, puis niche son visage fatigué et heureux contre le buste de son compagnon, qui ne tarde pas à refermer sur elle le protecteur écrin de ses bras. Il souffle doucement, son regard troublé rivé au sien, l'étreignant avec une dévotion sans borne, de ses yeux, de ses mains. Peu à peu, il la sent glisser dans d'autres bras, ceux, implacables, d'un sommeil profond, épuisée du sang perdu, et resserre avec plus de force les siens, comme pour grappiller encore quelques secondes de ce moment unique...
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