Texte écrit par Avril (joueuse de Calypso) :
"- Toi et moi, Calypso : toi et
moi, pour toujours. Rien ne nous séparera. La voix de Roland tremble
d'une émotion intense.
Les paroles transpercent la jeune veuve, et son coeur s'anime d'une Foi nouvelle. Sans réfléchir elle assouvi un désir irrépressible, se jetant littéralement dans les bras du paladin. Le temps parait s'être figé, et contre lui, elle goûte enfin à un apaisement qu'elle pensait lui être interdit. Oublié la culpabilité, vaincu la peur : ne demeure plus que le vibrant sentiment que demain sera meilleur.
"- Rien... Nin sequera a morte." C'est le timbre voilé que la corsaire se prend à employer la langue des Dragons, leur langue.
Leurs regards d'azurs s'embrassent avec une complicité infinie, alors que l'espace d'une seconde elle sort son visage du cou du paladin pour l'observer. Dans les bras puissants de la jeune femme, il tressaille, saisit aux tripes par l'émotion qu'elle a fait naître. Calypso presse avec plus de conviction l'homme contre elle, faisant de son corps les murs solides, et pourtant délicats, d'une prison de quiétude.
"- Sei que a miña salvación está nos seus ollos, Roland. E eu quero ser xa o día en que o veo de bágoas caerán, para que eu puidese me afogar sen restrición." Des ses lèvres s'échappent des paroles concernées, entière.
Sa main gauche quitte les omoplates de l'homme pour trouver refuge dans ses cheveux, et ainsi opposer son visage au sien. Une passion mélancolique drapant son visage, elle plonge dans les lacs azurés du jeune paladin, y étanchant une soif de réconfort que rien ne suffit à tarir, ces temps-ci. Le ventre ecrasé par un nouveau vent d'appréhension Calypso saisit le visage du Faucon entre ses deux mains, les doigts tremblants.
"- Eu non son perfecto, xa sabe, e eu probablemente vou sufrir. Pero manter esta preciosa luz en ti, nunca nos abandona. Vai acabar de volta no meu. E a partir dese momento eu xuro que vou ser a miña vez o baluarte firme da nosa unión."
Dans une profonde inspiration elle colle son front à celui du jeune homme, le coeur envahi par l'espoir fou de ressortir de tout ça plus fort qu'elle ne l'a jamais été. Les battements dans sa poitrine s'accélèrent lorsqu'il referme sur sa taille une prise prudente, et pleine d'égard. Elle le sent tiquer : dans son étreinte Roland vient de débusquer le pistolet qu'elle dissimulait sur ses reins.
L'émotion la confond d'affliction alors qu'elle songe au geste qui aurait pu être le sien, tout à l'heure, à la cérémonie. Sa gorge se serre. Le paladin récupère l'arme, le regard brisé par une incompréhension et une inquiétude aussi soudaines l'une que l'autre. Calypso lui prend le tromblon des mains, fermement, et le pose sur la bibliothèque non loin d'eux. Avec la même vivacité elle saisit Roland par les épaules, le contraint à reculer, l'acculant dos au mur, avant d'émettre, la voix rompue.
"- Non, non digo nada. Todo o que precisa saber é que agora quero vivir. Eu só teño de ti para me dar forza ..."
La jeune veuve plisse les lèvres, traversée par le vent glacée d'une peur sans pareille : celle de voir s'envoler le dernier espoir qu'il lui reste. Dans son regard elle cherche, désespérée, une réponse, un éclat. Ses propres azurs luisent de regrets et de désarroi. Tant de fois elle a songé à mettre un terme à sa souffrance, tant de moments d'égarements que la seule peine du paladin suffit à lui faire regretter, comme autant de coups de lames en pleine poitrine.
Elle gémit, malgré elle, et ses jambes faiblissent, le corps accablé et fébrile. A nouveau prise dans la marée infernale de ses flux d'humeur, entre courage et abandon, Calypso se laisse tomber, à genoux, devant Roland, dans l'attente d'un châtiment ou d'un secours.
Les paroles transpercent la jeune veuve, et son coeur s'anime d'une Foi nouvelle. Sans réfléchir elle assouvi un désir irrépressible, se jetant littéralement dans les bras du paladin. Le temps parait s'être figé, et contre lui, elle goûte enfin à un apaisement qu'elle pensait lui être interdit. Oublié la culpabilité, vaincu la peur : ne demeure plus que le vibrant sentiment que demain sera meilleur.
"- Rien... Nin sequera a morte." C'est le timbre voilé que la corsaire se prend à employer la langue des Dragons, leur langue.
Leurs regards d'azurs s'embrassent avec une complicité infinie, alors que l'espace d'une seconde elle sort son visage du cou du paladin pour l'observer. Dans les bras puissants de la jeune femme, il tressaille, saisit aux tripes par l'émotion qu'elle a fait naître. Calypso presse avec plus de conviction l'homme contre elle, faisant de son corps les murs solides, et pourtant délicats, d'une prison de quiétude.
"- Sei que a miña salvación está nos seus ollos, Roland. E eu quero ser xa o día en que o veo de bágoas caerán, para que eu puidese me afogar sen restrición." Des ses lèvres s'échappent des paroles concernées, entière.
Sa main gauche quitte les omoplates de l'homme pour trouver refuge dans ses cheveux, et ainsi opposer son visage au sien. Une passion mélancolique drapant son visage, elle plonge dans les lacs azurés du jeune paladin, y étanchant une soif de réconfort que rien ne suffit à tarir, ces temps-ci. Le ventre ecrasé par un nouveau vent d'appréhension Calypso saisit le visage du Faucon entre ses deux mains, les doigts tremblants.
"- Eu non son perfecto, xa sabe, e eu probablemente vou sufrir. Pero manter esta preciosa luz en ti, nunca nos abandona. Vai acabar de volta no meu. E a partir dese momento eu xuro que vou ser a miña vez o baluarte firme da nosa unión."
Dans une profonde inspiration elle colle son front à celui du jeune homme, le coeur envahi par l'espoir fou de ressortir de tout ça plus fort qu'elle ne l'a jamais été. Les battements dans sa poitrine s'accélèrent lorsqu'il referme sur sa taille une prise prudente, et pleine d'égard. Elle le sent tiquer : dans son étreinte Roland vient de débusquer le pistolet qu'elle dissimulait sur ses reins.
L'émotion la confond d'affliction alors qu'elle songe au geste qui aurait pu être le sien, tout à l'heure, à la cérémonie. Sa gorge se serre. Le paladin récupère l'arme, le regard brisé par une incompréhension et une inquiétude aussi soudaines l'une que l'autre. Calypso lui prend le tromblon des mains, fermement, et le pose sur la bibliothèque non loin d'eux. Avec la même vivacité elle saisit Roland par les épaules, le contraint à reculer, l'acculant dos au mur, avant d'émettre, la voix rompue.
"- Non, non digo nada. Todo o que precisa saber é que agora quero vivir. Eu só teño de ti para me dar forza ..."
La jeune veuve plisse les lèvres, traversée par le vent glacée d'une peur sans pareille : celle de voir s'envoler le dernier espoir qu'il lui reste. Dans son regard elle cherche, désespérée, une réponse, un éclat. Ses propres azurs luisent de regrets et de désarroi. Tant de fois elle a songé à mettre un terme à sa souffrance, tant de moments d'égarements que la seule peine du paladin suffit à lui faire regretter, comme autant de coups de lames en pleine poitrine.
Elle gémit, malgré elle, et ses jambes faiblissent, le corps accablé et fébrile. A nouveau prise dans la marée infernale de ses flux d'humeur, entre courage et abandon, Calypso se laisse tomber, à genoux, devant Roland, dans l'attente d'un châtiment ou d'un secours.
Traductions :
* "Je sais que mon salut se trouve
dans tes yeux, Roland. Et j'aimerai être déjà au jour où le voile
des larmes tombera, alors je pourrai m'y noyer sans retenu. "
* "Je ne suis pas parfaite, tu
sais, et je te ferai sans doute souffrir. Mais gardes en toi cette
précieuse lumière, ne l'abandonne jamais. Tu finiras par rallumer
la mienne. Et dès ce moment je te jure que je deviendrai à mon tour
le rempart inébranlable de notre union."
* "Non, ne dis rien. Tout ce que tu
dois savoir c'est que, maintenant, je veux vivre. J'ai juste besoin
que tu m'en donnes la force..."
Cérémonie, pour la mort d'Ambroise Priebke, premier époux de Calypso, précédant les présents textes (jouée le 24 septembre 2010) |
La suite de ce texte a été jouée sur Msn par Avril et moi :
Mickaelus :
Avril :
*La jeune femme relève le visage, mais
pas le regard, n'offrant au paladin que l'image défaite d'un
condamné qui parait attendre sa sentence ou sa relaxe*
M. :
*Roland soupire, le visage consterné, touchant toujours de sa main le visage de Calypso comme pour garder un lien essentiel*
A. :
*Ses azurs dévient sur l'arme, sans
même qu'elle ne songe à se relever, puis elle implore, la voix
chevrotante* Si tu voyais le monde de mes yeux, tu en deviendrai
aussi aveugle de douleur... Voles-moi la vue, ou fais-ce que je n'ai
pas pu faire, mais je t'en prie, décide-toi.
M. :
*Il replace sur l'autre épaule la main
qu'il tenait contre ta joue, et tu ressens que la pression des
deux mains se fait plus forte, comme si le cœur du paladin se
serrait douloureusement, témoignant de sa détresse*
A. :
*Son regard oscille longuement entre
tes mains, et le pistolet, tout au long de ton discours. Son cœur se
serre, son souffle se rompt, décontenancée et désespérée. Dans
un élan de courage elle ose se risquer à lever ses azurs en
direction des tiennes, les lèvres pincées*
M. :
*sa bouche est laissée légèrement entrouverte, comme s'il était expectatif et lié à tes réactions, enchaîné par la peur que son discours ne t'atteigne plus dans ton désespoir abyssal. Il soupire doucement en revoyant enfin la lueur de ton regard, comme s'il craignait qu'elle ne soit ternie à jamais par l'idée morbide du suicide*
A. :
*Calypso finit, après de longues
minutes de tergiversations, à poser sa main sur la tienne, mais elle
demeure agenouillée, clouée sur place, comme dans l'attente d'on ne
sait quoi. Aucun mot ne parvient à quitter ses lèvres qui restent désespérément scellées. Seul son regard parait être une
invitation, à se noyer avec elle, ou à prendre une décision pour
elle..*
M. :
*d'un air convaincu, il place ses mains sous tes bras pour te relever et t'attirer tout contre lui*
A. :
*Elle se laisse faire, et parait même
accompagner ton geste dans un élan faible mais certain. Ses mains se
posent sur tes épaules, alors qu'enfin, elle rejoint tes bras. Pas
une larme sur son visage, rien d'autre qu'une panique écrasante,
empreinte du folle espoir que tout n'es pas perdu*
M. :
A. :
*Plusieurs soupires successifs viennent relâcher toute la tension qui s'était saisit d'elle. Ses mains saisissent ta tunique avec une force rare, au niveau de tes épaules*
M. :
*Il te serre fortement dans ses bras de manière protectrice, le visage tout proche du tiens, t'offrant le reflet d'un amour pur et infiniment dévoué comme on en voit peu en ce bas monde.*
A. :
*Elle déglutie péniblement et relève
son regard dans le tien pour t'observer avec autant de ferveur
qu'elle t'écoute. Son corps tremble tout entier, fébrile et perdue.
Les pensées paraissent défiler derrière ses yeux aux accents du
grand est...*
M. :
*Il paraît ému en ressentant ton
contact abandonné et agité par la profondeur de ses sentiments
divers ; ses mains sont posées délicatement sur ton dos qu'il caresse doucement comme en une manière d'apaisement ; ses yeux d'un
bleu limpide laissent filtrer l'infini qu'il est prêt à te donner,
le sacrifice qu'il pourrait faire de tout son être pour toi*
A. :
M. :
Je le sais, ma Calypso, je le sais *te
serrant toujours fort tendrement avec une émotion poignante dans la
voix comme sur le visage* Tu m'as fait peur, une peur dont tu ne
pourrais pas même mesurer l'étendue. Mais j'essaie de me dire que
si tu n'as pas commis ce geste qui m'aurait tué moi aussi et plongé
dans un enfer insurmontable, c'est aussi grâce à l'image de moi qui
était restée en toi malgré tout.
A. :
C'est parce que tu étais là... Perdu
au milieu de ses amis, que je n'ai pas... *Elle hésite* Réussi à
franchir le pas. *Un nouveau silence ponctue sa phrase, le corps
libéré de ses aveux, de ses mots qu'elle ne pouvait garder pour
elle* Tu es tout ce qui me raccroche à demain, à cette vie de
chien.
M. :
*Tu peux ressentir une douce pression
s'exercer sur ton dos, alors que ton buste est encore plus attiré
contre le sien* Je suis heureux que toute la souffrance qui m'a
mortifié pendant cette cérémonie ait pu t'aider à te rendre la
tienne plus supportable. C'est pour toi que j'y suis allé, même si
je savais ce qui m'attendais... *la voix un peu triste un moment puis
reprenant un ton plus doux et rassérénant* Et je me sens fier,
tellement fier de pouvoir être la seule lumière dans tes yeux, je
veux être digne de ton amour, Calypso, je le veux infiniment.
A. :
*Son corps est parcouru d'un frisson
soudain, elle agrippe à nouveau avec force ta tunique, au niveau de
tes omoplates, te contraignant à reculer contre le mur, encore plus,
te bloquant symboliquement entre elle et ce support à cause du quel
tu ne peux plus reculer*
M. :
*Son souffle se fait court alors qu'il
se laisse faire, te considérant avec un amour d'une force palpable*
A. :
Si tu es vraiment tout ce qu'il me
reste.. Autant que je le ressens.. Alors je m'accrocherai à toi.
Je.. *Elle s'interrompt, hésitant, et abandonnant*
M. :
*Il semble te faire signe de continuer,
ayant l'air de boire tes paroles, complètement captivé par
l'émotion intense qui filtre entre eux*
A. :
M. :
*Il expire intensément de soulagement,
t'adressant un sourire sincère mais presque grave, mesurant toute la
portée de ton engagement* Tu me rends à moi-même en me prononçant
enfin ce serment. Je jure quant à moi de tout faire pour que tu
deviennes mon égale *appuyant sur ce mot d'un air entendu* et pour
qu'enfin tu m'aimes assez pour que l'idée de mourir te soit
insupportable.
A. :
Alors oublis les mots pour les actes,
et le reste... C'est tout ce dont j'ai besoin, de te sentir près de
moi, de te savoir capable de tout. *Elle s'interrompt, s'aventurant
sur un terrain glissant, son visage toujours contre ta gorge*
M. :
A. :
M. :
*Ne pouvant plus tenir et ressentant le
besoin de se décharger de son excès de tendresse, il profite que tu
aies levé vers lui tes yeux si profonds pour poser un baiser délicat
et amoureux sur ton front* Je ferai en sorte que tu ne trouves pas le
temps de penser à autre chose qu'à notre amour le temps que nous
connaissions ce bonheur suprême, ma Calypso ! *regard intensément
fixé sur toi, sa vie se portant entière sur son visage dévoué*
A. :
*Ses paupières se ferment dans une
expiration tranquille, au contact de tes lèvres, et elle retombe
dans le mutisme, laissant ses mains parler pour elle, et tenant
toujours bloqué avec conviction entre elle et le mur*
M. :
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